mardi 15 mai 2018

CHRONIQUE LITTERAIRE - Red Queen T1

Couverture Red queen, tome 1Style : Dystopie YA
Auteur : Victoria Aveyard
Nombre de pages : 444
Date de sortie : Mars 2015




NOTE : 21/20














En Bref :

J'ai aimé:
  • Des personnages haut en couleurs et pleins de surprises 
  • une intrigue qui garde un rythme soutenue tout du long
J'ai moins aimé:
  • le style et très bon mais pas unique pour autant

Résumé :



Dans le royaume de Norta, la couleur de votre sang décide du cours de votre existence. Sous l’égide de la famille royale, les Argents, doués de pouvoirs hors du commun, règnent sur les Rouges, simples mortels, qui servent d’esclaves ou de chair à canon.
Mare Barrow, une Rouge de dix-sept ans, tente de survivre dans une société qui la traite comme une moins que rien. Quand elle révèle sans le vouloir des pouvoirs extraordinaires et insoupçonnés, sa vie change du tout au tout. Enfermée dans le palais royal d’Archeon et promise à un prince argent, elle va devoir apprendre à déjouer les intrigues de la cour, à maîtriser un don qui la dépasse, et à reconnaître ses ennemis, pour faire valoir l’indépendance de son peuple.

Mon Avis :                                coup de coeur pour cette saga entre dystopie et fantasy


Ce premier tome de saga à été pour moi une véritable découverte. L’univers mis en place par l’auteur est très originale. Il mène habilement dystopie et fantasy. Les jeux de pouvoirs et les enjeux politiques sont insufflé par l’auteur tout au long du roman avec beaucoup de légèreté, ce qui laisse au lecteur le temps de les digérer et de s’imprégner de l’univers sans se perdre dans les arcanes de l’univers. Le petit côté X-men de certains personnages est assez amusant et la lutte des classes qui oppose les rouges et les argents, témoigne d’une critique de nos sociétés modernes pleine de subtilités.

L’intrigue principale du roman, s’articule parfaitement dans cette univers à la « Alice au pays des merveilles ». A aucun moment on est lassé et le suspens et la tension reste à leur paroxysme jusqu’à la toute fin du roman. Les renversements de situations sont saisissants. A aucun moment je n’ai vue arriver la fin et j’ai adoré être surprise par le dénouement ! On reste avec un sentiment de fin qui arrive trop vite et d’envie irrépressible de se replonger dans cette univers à peine la dernière page lue.

Le style de l’auteur est plaisant, la lecture est fluide, même si l’objectif reste de développer l’histoire et non pas d’apporter de la poésie à l’oeuvre. Le vocabulaire est pragmatique, entièrement tourné vers la compréhension et les émotions que l’auteur souhaite véhiculé. Les phrases sont courtes pour apporter du rythme et du suspens. Du coup la romance passe presque inaperçu et reste « à construire» pour la suite de la saga avec une conclusion très ouverte. Toutefois, ce manque de construction de la romance, permet également de s’épargner quelque clichés sur un éventuelle triangle amoureux, même si une ébauche peut être envisagé à travers certains passages. j’espère que l’auteur nous épargnera cette caricature de romance adolescente dans les tomes à venir.

Enfin le gros point positif de cette histoire réside surtout à travers ses personnages. Ils sont décrit avec beaucoup de précision et de finesse. l’auteur les a dessiné de manière quasi chirurgicale en ayant une idée très précise d’où elle voulait les conduire. Les personnalités sont tranchés et fortes, pleines de couleurs et d’aspérités, tout en nuances et jamais grossières ou caricaturales. Du coup les personnages s’opposent dans des joutes tant physiques que verbales, qui ne manque ni de piquant, ni d’une certaine dose d’ironie mordante. c’est un peu comme un duel de prédateurs, que plus aucune barrière ne retient. Le lecteur et à la fois horrifié et captivé, et ne peux détourner sont regard du duel qui s’opère.

En conclusion, un début de saga tout simplement parfait. j’espère que la suite ne me décevra pas.

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